Le dossier que nous consacrons aux problèmes énergétiques perçus à travers le prisme du TI, dépasse et de loin les seuls aspects efficacité, performances et coûts. Il nous faut désormais prendre en compte le réchauffement de la planète, via les gaz à effet de serre et d'une manière générale notre contribution aux émissions carbonées. Les 20 années à venir seront très différentes de celles que nous avons vécues et même si les grands pollueurs que sont les Etats-Unis et la Chine, ne sont pas encore convaincus de leur activisme néfaste, ils seront bien obligés d'y venir. Pas par des mesures de façade comme celles prises par le gouvernement chinois, qui ne résistent pas à l'analyse, mais par des décisions utiles et intelligentes. Attention, cependant, le TI n'est pas le plus coupable dans cette valse sinistre qui conduit à la destruction de l'environnement et tout au plus peut-on lui "attribuer" entre 2 et 5 % des conséquences de ses choix énergétiques sur le climat en général. Ce qui ne doit pas nous empêcher d'en parler.