Les véhicules autonomes, un usage contestable
Module LOGICIELS métiers et dématérialisationCela fait 15 ans qu’on nous annonce le déploiement de véhicules extraordinaires, à conduite autonome. Cela fait 15 ans que nous faisons remarquer que l’essentiel des problèmes n’est pas réglé.
L'idée étant bien que le ou les passagers puissent se consacrer à des tâches plus "valorisantes", pendant que le véhicule obéissant, les emmènera à destination, sans s'énerver dans les embouteillages et sans insulter les autres automobilistes. Ce qui est pourtant délassant...
Google a été l'un des premiers sur le marché et ce dès 2010. L'idée venait de Sergey Brin qui constatait qu'aux Etats-Unis, il y avait 10 millions d'accidents chaque année, dont 95 % étaient provoqués par des fautes humaines. Et qu'il fallait donc éliminer le maillon faible, en l'occurence la présence humaine.
Il en est résulté un véhicule électrique à 2 places, de 130 km d'autonomie, doté d'une vitesse maximale de 40 km/h, bourré de radars, de connexions GPS, de caméras vidéos, etc. En mai 2025, Google disposait de 1 500 véhicules de ce type et effectuait 250 000 trajets "accompagnés" chaque semaine.
Evidemment, on n'était pas sur un circuit de F1 et nous connaissons beaucoup de conducteurs qui auraient eu tendance à se sentir frustrés...
A vrai dire, on ne parle plus que de ça. Mais nous maintenons notre scepticisme quant à une technologie qui ne nous semble pas avoir franchi les nombreux obstacles dressés sur sa route, d'autant plus délicats, qu'ils conditionnent notre sécurité.
Ce qui n'empêche pas les Mercedes-Benz, Toyota, Renault et bien entendu Tesla d'être confiants et de tout faire pour animer un marché, qui pour l'instant ne décolle pas.
Sur le fond, on peut certes faire plus confiance à un algorithme qu'à un être humain. C'est vrai pour la chirurgie microscopique et le pilotage d'un avion. Ca le sera aussi pour les véhicules autonomes. A condition de résoudre les problèmes latents et de répondre à la seule question qui compte : à quoi cela va-t-il servir ?


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