Avec la miniaturisation des capteurs et des IoT, se posent de façon accrue les problèmes d'éthique et de protection de l'intégrité du corps humain. On n'est plus dans le contexte des premiers circuits de la taille d’un ongle, quelque peu traumatisants pour ceux qui les recevaient, mais de minuscules capteurs, dont l'insertion ne pose plus aucun problèmes technique, autres que ceux liés justement à l'espace "sacré » du corps". La bataille fait rage entre ceux qui pensent que c'est inadmissible et que bientôt nous serons surveillés à l'intérieur de nous-mêmes, avec des circuits capables d'interagir et de prendre des décisions à notre insu et ceux qui estiment que ces capteurs seront d'excellents auxiliaires pour nous prévenir des dysfonctionnements potentiels, tels que cardiaques et neurologiques. Toute la question est de savoir si cet espoir mérite qu'on lui sacrifie notre intégrité. Vaste sujet, qui doit être abordé avec précautions et retenue, sans invectives ni affirmations péremptoires.